BERTRAND BOUET-WILAUMEZ
Sous les pins la lumière

De l’aube au crépuscule, par tous les temps et au fil des saisons, au détour d’un chemin, d’un ruisseau, à travers la lumière des pins ou des fougères, Bertrand Bouët-Willaumez a réalisé de nombreuses photographies en couleurs avec une approche impressionniste. Robert Delpire écrivit à son sujet : « Doisneau avait ses voisins de palier (comme modèles), Bertrand Bouët-Willaumez a ses arbres ». 

Des esprits superficiels, peu aptes à aller au-delà des apparences, prétendent que le paysage landais est monotone : des pins à perte de vue répétant le même alignement. Bertrand Bouët-Willaumez est parti de cette supposée uniformité pour la retourner. Il a photographié la forêt dans tous les sens pour en arriver à la conclusion suivante : la profonde diversité des Landes ne se voit pas, du moins pas immédiatement, car elle exige une technique d’approche, un apprentissage. Pour l’apprivoiser, il faut accomplir un travail sur soi-même qui consiste à s’affranchir d’une réalité visuelle. L’aspect extérieur dissimule un monde sensible que Bertrand Bouët-Willaumez se propose de dévoiler à partir de deux éléments essentiels, la verticalité et la lumière… Jean-Paul Kauffmann

Après une carrière de photographe publicitaire à Paris (il fut entre autres l’un des photographes historiques des parfums Cacharel) Bertrand Bouët-Willaumez décida de s’installer dans les Landes en 2005 à Onesse-Laharie. Au fil des saisons, il n’aura de cesse de photographier la forêt autour de lui, réalisant lui même ses tirages impressionnistes au jet d’encre sur des papiers spéciaux qui tentent de s’éloigner de la réalité vers une part onirique et autobiographique. La maison traditionnelle des 3 Poiriers où il vit et travaille, est aussi une galerie dans laquelle il présente et vend ses œuvres, résultat d’une quête spirituelle qui partant du paysage l’entraîne peu à peu vers l’océan.

maison des 3 poiriers

Jean-Paul Kauffmann grand reporter et écrivain né en 1944, s’est fait une spécialité de l’exploration littéraire d’endroits reculés, à la lisière du monde. Le 22 mai 1985, alors qu’il se trouve en reportage à Beyrouth, son enlèvement par le Jihad islamique avec le professeur Michel Seurat défraye la chronique. Dans La Maison du retour publié en 2007 il évoquera sa captivité et le douloureux apprentissage d’une « vie normale » en s’installant dans une vieille bâtisse en Haute Lande. Récompensé en 1997 pour La chambre noire de Longwood : le voyage à Sainte-Hélène, il reçoit en 2002 le prix Paul Morand de l’Académie Française, puis le prix de la Langue Française en 2009 pour l’ensemble de ses œuvres. 

Livre signé

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Préface de Robert Delpire

texte de Jean-Paul Kauffmann

Publication : Décembre 2021
Format : 23,5 x 21,5 cm
96 pages
ISBN: 979-10-90294-46-2
Prix : 30 euros

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A propos du livre :

Lire l’article de Fabien Ribery Forêt landaise, belle inconnue sur son blog Lintervalle